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Gangst'oizo

28 octobre 2005

gangster leçon 2

plage

(dessin : chaf ; scénario : edyas )

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15 octobre 2005

A tout va

__tout_va

30 septembre 2005

Otage

otage

NB : je suis conscient de la faible qualité de cette note, mais je vous pris de ne pas m'en tenir rigueur je vous prie... mon chat est mort. Et je me suis fait enlever par des extraterrestres. Et j'avais piscine.

(dessin & scénario : Chaf )

28 septembre 2005

Adieu

un peu d'air pour notre ami Chaf mais nous ne vous abandonnons pas
je n'aurai pas l'outrecuidance de vous mettre un dessin alors
je vous mets un petit texte de mon cru

Adieu

Il remonte lentement la longue avenue. Ses yeux gris d’enfants fixés sur l’horizon, il ne prête attention à rien de ce qui se passe autour de lui, et la rue lui rend bien. Les oiseaux ne chantent plus pour lui. Les bruits du monde sont maintenant bien loin de lui. Et pourtant, il est là, au milieu d’eux. Le vent lui-même susurrant dans les branches des arbres de la rue, semble vouloir le laisser tranquille. Ses mèches restent impassibles sur ce visage épargné par le temps et les accidents. Il est jeune. Etudiant en devenir. Et pourtant rien dans l’inquiétude de ses traits de jeune homme ne parlent de l’innocence de la jeunesse. Il ne porte ce sac à dos significatif que tous et toutes arborent. Où il va, il n’en aura pas besoin. Une phrase, des mots se répètent sans cesse entre ses lèvres. Je dois lui dire adieu. Je dois lui dire adieu….  Droit devant lui. Les toits de l’université apparaissent dans la courbure de la rue. Je dois lui dire adieu. Ces quelques mots le mangent, le dévorent, l’accaparent tant et tant qu’il ne voit pas face à lui la poussette qui avance, annexant le trottoir. La collision est inévitable. Il va la bousculer. Mais non, l’équipage à bébé passe sans encombre. Dans son mouvement pour l’éviter, il se cambre, glisse sur le pavement et chute sur le bitume. Il regarde la poussette s’éloigner lentement sans plus de cérémonie. Il sourit. C’est vrai..  Une cloche sonne. L’heure. Mécaniquement, il tire la manche de sa chemise pour découvrir sa montre. Mais elle ne peut plus l’aider. Le cadran fissuré indique une seule et même heure. Sept heures cinq minutes. Rien n’autour pour lui dire l’heure. Il doit se presser. Il ne peut louper ce rendez-vous. Ensuite, il sera trop tard.  Je dois lui dire adieu. Je dois lui dire adieu.  Il se relève et repart en accélérant le pas. L’arrêt de bus de l’université. Il s’assied et attend. Face à lui, la lourde bâtisse universitaire. Une longue façade blanchâtre au goût douteux où il déambulait des heures entières sans plus de raison. Cela non plus ne sera plus. L’énorme horloge le rassure. Il est finalement en avance. Le bus n’arrivera que dans une dizaine de minutes. Heureusement, il a ainsi le temps de préparer quoi dire. Il devra être concis. Il n’aura pas tout le temps du monde. Elle ne saura le supporter, il en certain. Une mamie et son bichon arrivent. La bête à boucles se fixe devant lui et explose en aboiement. Il essaie de ne pas faire attention. La bête jappe de plus belle. La vieille dame tire comme elle peut sur la laisse en ponctuant ses gestes d’un de ces doux sobriquets canins mais la bête ne veut rien savoir. Un bus arrive. Il le regarde. Non ce n’est pas le bon. Les vérins des portes soufflent. La vieille dame empoigne son chien et s’engouffre dans l’autocar. Le jeune sourit en saluant. Bonne journée madame. Ce chauffeur qu’il croise tous les matins. Bonjour monsieur. La vieille dame salue le chauffeur qui lui rend en souriant. L’autocar démarre. La rue se vide. Dans cinq minutes pourtant une masse étudiante emplira tout ce bitume pour la journée. Un instant il se revoit ici parmi les autres. Le chahut étudiant. Un bruit d’accélération le ramène à l’instant présent. Un autocar s’approche. Il se redresse, se rhabille. Encore quelques mètres. L’autocar se gare. Il recule pour ne pas être bousculé par la cohue. Il la voit au fond, remontant le couloir de l’autocar. Elle est là, entre deux amies. Elle sourit, rit, elle est belle. Il va pour s’approcher. Il tient devant la porte. Le tumulte de la foule étudiante fond peu à peu entre eux. Le portable de la jeune femme sonne. Son pas ralentit. Il est là pour l’accueillir. Les étudiants vont et viennent autour de lui. Elle s’arrête brusquement sur la dernière marche de l’autocar, son visage blêmit, elle perd toute substance. Son portable lui échappe des mains et éclate sur le trottoir. Elle semble soudain être au ralenti. Un étudiant pressé la bouscule, elle fait un pas en avant pour se rattraper. Il s’avance sur elle pour l’aider mais rien, en vain, comme un rideau de fumée, elle passe au travers lui. Elle tourne la tête en arrière un instant. Un visage, le visage du jeune homme lui transperce l’esprit. Elle s’écroule dans les bras d’une amie qui l’accueille d’une voix inquiète  qu’y a t’il ? La voix de la jeune femme tremble. Julien… Julien est mort ….

Edyas St Galmier

22 septembre 2005

Mode de vie 2

les_d_savantages

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19 septembre 2005

Mode de vie

les_avantages

16 septembre 2005

Hold Up

hold_up
hold_up_02

( dessin : Chaf ; scénario : Edyas )

11 septembre 2005

Appétit

repas

( dessin, scénario : Chaf )

9 septembre 2005

gangster leçon 1

le_bon_coup

(dessin : Chaf ; scénario : Edyas )

7 septembre 2005

Arrivage Massif

roger_et_birdy7

roger_et_birdy_021

(dessin & scénario : Chaf )

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